M. Bernard Bureau, Vice-Président – Mobile Broadband Networks Planning & Engineering TELUS

Bernard BureauJ’ai eu la chance de rencontrer M. Bernard Bureau, Vice-Président – Mobile Broadband Networks Planning & Engineering, de chez TELUS et d’avoir une conversation téléphonique avec lui dans le cadre de nos portraits de dirigeants.

 

Parlez-nous un peu de votre parcours.

En 1995, j’ai gradué de l’École Polytechnique de Montréal en génie chimique.

Lors de mon parcours, je me suis rendu compte assez tard que ce n’était pas vraiment ça que je voulais faire dans ma carrière. Plutôt que de recommencer dans une autre spécialisation, j’ai décidé quand même terminer ma formation et de m’essayer sur le marché du travail dans un autre domaine. Ce n’est peut-être pas la démarche habituelle, mais heureusement le génie mène à divers domaines. Ayant des facilités d’auto-apprentissage, j’ai eu l’opportunité de travailler, à la sortie de mon baccalauréat, dans le consortium entre SNC Lavalin  et TéléSystème, une compagnie qui a un historique intéressant au Québec. Ils m’ont donné ma première chance de travailler dans le milieu des télécommunications, domaine que je n’ai plus quitté.

Voulant élargir mes expériences, j’ai eu l’opportunité de travailler avec une entreprise qui s’appelait ClearNet, qui a été acheté par TELUS, plus tard. Ce qui m’a le plus plu et ce qui m’a donné le goût d’avancer dans mon parcours professionnel avec eux est l’investissement qu’ils font dans la formation de leurs employés. C’est crucial dans tous les domaines selon moi, mais plus précisément dans le domaine très changeant des télécommunications.

Quelle est votre vision de l’avenir, spécialement dans votre domaine?

Dans notre domaine, nous parlons principalement d’enjeux d’industrie. Je pense que c’est important pour les gens de choisir un secteur qui est en plein évolution. Pour ma part, le milieu des télécommunications, m’a vraiment choyé tout au long de ma carrière. Un des enjeux auquel nous devrons faire face dans le futur est que la capacité des gens à payer pour leurs services cellulaires est limitée, mais les demandes de plus en plus élevées. Il faudra que l’on continue à travailler pour transformer nos façons de faire, optimiser notre réseau et ainsi pouvoir implanter plus d’automatisation, de processus efficaces. Les ingénieurs en télécommunication d’il y a 20 ans ne vivaient pas les mêmes réalités. La programmation est devenue essentielle aujourd’hui. Il en va de même pour la compréhension et la manipulation de bases de données. Nous opérons au Canada, dans un contexte où la compétition est très élevée, avec de bons opérateurs de réseau. Pour TELUS le déploiement de technologie, comme la 5G, est vraiment un moyen d’être à la fine pointe de la technologie et de s’assurer d’être compétitif. Nous sommes très bien positionnés dans le monde. Je crois que pour nos ingénieurs c’est un atout. Cela leur donne accès à des belles opportunités de développement au sein de notre entreprise, mais aussi dans le milieu évolutif des télécommunications.

Avez-vous des conseils pour les prochaines générations?

En m’appuyant sur ma propre expérience, je dirais qu’il est important de choisir quelque chose qui nous plait, bien évidemment. Cependant, je crois qu’il est également important de choisir un contexte, une industrie qui a de l’avenir et dans laquelle il y a beaucoup de développement. Nous avons la chance d’être dans une ville, une province, un pays dynamique et en pleine effervescence. Comme par exemple, au niveau des télécommunications ou de l’intelligence artificielle. Cette réalité fait en sorte qu’il est important pour un nouvel ingénieur de choisir un domaine avec des possibilités de croissance. Ce choix lui rendra la vie beaucoup plus facile, plutôt que de choisir un domaine qui a atteint une grande maturité.
Le deuxième aspect de mon conseil aux futurs ingénieurs serait de choisir un employeur ou un domaine qui permet de se développer. Avoir la soif d’apprendre et de grandir c’est essentiel pour rester motivé et pour grandir selon moi.